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Sur l'eau, la prog maritime

Les voiliers-écoles de la Marine nationale

La Marine nationale n’arme pas que des navires de guerre, et sa main de fer, armée de bateaux gris ou noirs, sort parfois gantée d’un « soft power » blanc éclatant… C’est ainsi qu’une petite flottille de voiliers est rattachée à l’École Navale, à Lanvéoc-Poulmic. Les plus anciens sont presque centenaires. 

 

Outils de représentation, ils brillent de tous leurs vernis et des laques scintillantes, témoin d’un soin minutieux de l’ordre et de l’entretien… mais ce sont aussi des supports de formation pour les futurs officiers de Marine, qui peuvent s’y frotter à des savoir-faire de navigation et de manœuvre complémentaires de ceux des frégates ou des sous-marins… 

 

Les deux plus imposants, les goélettes jumelles Étoile et Belle-Poule (32,45 mètres de longueur), lancées en 1932 à Fécamp ont été construits au modèles des voiliers qui s’en allaient alors pêcher la morue à Islande. Toutes deux ont gagné l’Angleterre en juin 1940. Ce sont les derniers bateaux encore navigants à avoir intégré les Forces navales de la France libre, ce que rappelle le pavillon à croix de Lorraine qu’elles portent tout à l’avant, au bout du mât de beaupré.  


Le Mutin, lancé en 1927 aux Sables-d’Olonne, rappelle le souvenir des dundées thoniers de la côte atlantique. M s’agit aujourd’hui du plus ancien navire actif de la Marine nationale.


Quant à La Grande-Hermine, il s’agissait à l’origine d’un navire d’agrément baptisé, à son lancement à Marseille, en 1931, La Route est belle… Ce yawl à corne de 13 mètres a rejoint la flottille de l’École navale en 2000.


Biche

Les voiliers de plaisance classique

Étoile du Roy

Fleur de Passion, Mauritius et la fondation Pacifique

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